Radioactivité Cogéma: 1ère partie : Un site pas plus, ni pas moins radioactif que las autre sites du même type affirment les scientifiques du laboratoire Pe@rl
Cogéma. D'après l'étude de radioactivité des supports sols, air, eau, il n'y a pas plus de risque à Lodève que sur les autres sites miniers du même type
Cogéma. D'après l'étude de radioactivité des supports sols, air, eau, il n'y a pas plus de risque à Lodève que sur les autres sites miniers du même type !
Les élus sont rassurés, les opposants restent dubitatifs
Une personne peut-elle travailler sur l'ancien site minier Cogéma sans mettre sa santé en danger ? Une question à laquelle, les experts ont tenté de répondre lors du rendu des analyses radiologiques des supports eau, sol, eau commandées par la Région L.R. Attendues par les uns, redoutées par les autres, les conclusions de cette étude étaient le passage obligé pour la suite du projet de réhabilitation de la friche industrielle en Parc Régional d'Activités Economiques
Difficile de s'y retrouver dans cette litanie de chiffres pour les néophytes en physique nucléaire Pendant plus d'une heure, Anne Royer et Alexandre Berland, de la société Pe@rl de Limoges ont présenté les résultats des analyses et prélèvements effectués à l'extérieur comme à l'intérieur des bâtiments. Des résultats laissant apparaître des amplitudes considérables selon les endroits, comme par exemple de 0 à 640 Béquerel /m3 de taux de radon dans l'air ou de 0,014 mSv/an à 0,184 de radioactivité dans l'eau ou de 131 à 625nSV/h dans la cartographie gamma des sols Cependant c'est sur une moyenne et non sur les pics que se basent les scientifiques pour affirmer "qu'il y a pas plus de risque de radioactivité à Lodève que dans les autres sites du même type. Les risques d’exposition des travailleurs sont compatibles avec l’implantation de l’activité économique envisagée".
Jean-Louis Decoussas, Pe@arl s'est voulu rassurant, à l'inverse du rapport de la CRIIRAD de 2004, qui contre-indiquait une quelconque activité sur ce site :"les éléments apportés par notre expertise sont des éléments objectifs, les résultats existants montrent qu'on n'est dans une grande banalité par rapport à beaucoup d'endroits avec un sous-sol en moyenne de 200mSvh/an."(NDLR En France, la réglementation fixe les limites annuelles de radiation à 200mSv). Un sésame toutefois assorti de recommandations "au titre du principe de précaution". Quoi qu'il en soit, les élus, soulagés par ce rapport approuvaient la réalisation du futur PRAE Michel Chevalier.
RDV Mercredi prochain avec la réaction des opposants